vendredi 9 mai 2014

Les Partisans

Partisan des Canadiens de Montréal - Copyright Mathieu P
Ce soir à 19 heures (heure de Montréal soit 20h au NB et 1h le dimanche en France) aura lieu la 5ème rencontre des quarts de Finale de la Coupe Stanley entre les clubs rivaux des Canadiens de Montreal et les Bruins de Boston (équivalent d'un PSG - OM en France). A chaque match, nombreux sont les Partisans des Canadiens de Montréal à s'afficher dans Moncton. Cela doit être bien pire à Montréal mais nous en sommes tout de même à 10h de route.

mardi 6 mai 2014

En attendant la suite

Patience - Copyright Mathieu P
Enfin, je retrouve mon logiciel de retouche, même si je dois avouer qu'en ce moment, j'ai un peu moins de temps, en plein bricolage de meubles récupérés lors du grand ménage de printemps.
Une fois par an, les Monctoniens et Monctoniennes ont l'autorisation de déposer dans la rue les encombrants. Sacrée aubaine, pour mon colocataire et moi-même qui avons plutôt vu ça comme un vide-grenier gratos.

C'est ainsi que nous avons récupérer 1 commode, 2 meubles, 3 tables de chevet, 3 chaises hautes, 1 tabouret haut, 1 bureau et 1 chaise pour la modique somme de rien du tout. Certains de ces biens mobiliers étaient encore en bon état et fonctionnel. C'est impressionnant de pouvoir trouver ça dans les rues. Quelques réparations sont tout de même à prévoir pour certaines choses.

Tout ça pour vous dire que pour aujourd'hui une seule photo mais ça ne saurait tarder de vous montrer d'autres photos sous la prochaine huitaine.

lundi 14 avril 2014

Réservoir d'Irishtown

Réservoir d'Irishtown - Copyright Mathieu P
Un petit coin de verdure pas loin de Moncton, aura fait mon bonheur ce dimanche matin. Je n'ai qu'une seule photo, un petit souci de logiciel de retouche. Mais dès que le souci sera réglé j'en posterai d'autres. Je crois que c'est un des endroits où j'irai le plus, tellement j'en suis tombé sous le charme.


dimanche 6 avril 2014

Première journée

La nuit a été très courte, 3 heures de mauvais sommeil, les bruits de la rue se sont fait entendre, le double vitrage n'est pas de mis ici.
Nous voilà partis pour une journée de travail. Arrivée à la boulangerie, je rencontre mon dernier collègue. L'équipe a l'air cool et unie. La qualité est toutefois de rigueur.
Puis ça sera direction le marché pour moi avec le patron, le temps de déballer la marchandise, et les premiers clients arrivent. 4 difficultés surviennent.
Vendre des produits que je ne connais pas alors que je n'ai jamais vendu, dans une langue qui n'est pas la mienne, et avec une monnaie étrangère.
Le coup de la monnaie vient très rapidement. Servir s'apprend aussi, mais la barrière de la langue est là et je patauge en anglais. Se faire comprendre est une chose, comprendre en est une autre.
Finalement, c'est plutôt une bonne expérience, ça m'a permis de voir les produits de la boulangerie et de rencontrer la population.
Heureusement ça devrait être mon seul jour de vente. La fabrication m'attend prochainement.
L'après-midi de repos me laisse du temps pour aller me connecter à un point wifi gratuit et régler quelques messages. On réfléchit à prendre ou non internet avec mon colocataire. Ce n'est pas comme en France, les forfaits sont très chers ici, en attendant, on use des bonnes vieilles méthodes de voyageurs.
La ville a l'air sympa, et devrait laisser, lorsque apparaîtra le printemps quelques endroits bien agréable.
La neige a déjà bien fondu depuis hier et les plaques de verglas laisse place à d'immenses flaques d'eau et quelques endroits de gadoue glissants.
Cette nuit ils annoncent encore de la neige, 15 à 20 cm.... les locaux sont tannés.
La neige n'aura commencé à tomber que le lendemain matin vers 7h pendant plus de 6 heures, laissant 5 à 6 cm de neige. Puis la pluie est apparu, et avec elle le "slusch" (eau et neige grisâtre mélangée).

dimanche 30 mars 2014

Départ pour Moncton



Ouverture des rideaux (non je ne suis pas à l'émission de Bataille et Fontaine (ouais c'est une vieille référence)). Un paysage blanc s'offre à moi. Il est tombé entre 2 et 5 cm cette nuit.
Le serveur de l'hôtel me dit que ce n'est rien et que cela n'empêchera pas les avions de décoller. Maudite habitude française que croire que tout s'arrête dès les premiers flocons.
Après un déjeuner copieux, je prends aussitôt la direction de l'aéroport.

L'aéroport Pierre-Elliot Trudeau de Montréal propose Wifi illimité et des prises un peu partout, ce qui est très pratique. Amsterdam ne proposait qu'un wifi limité à 1 heure et aucune prise pour recharger.
Un café pendant que je termine d'écrire un article. Puis je vais faire enregistrer mon bagage, 22,6kg à la pesée contre 23,3 en France. Aurais-je utiliser 700g de dentifrice et de gel douche. Bref la différence est énorme, à se demander quelle balance est la plus fiable.
Je passe la douane, un objet suspect oblige la douanière a fouiller mon sac à dos. Visiblement les rayons X n'ont pas appréciés la lecture de mon dico français/anglais. Le temps de remballer mes affaires, et je me retrouve en zone duty free. C'est bien moins grand qu'amsterdam.
Une petite pause repas au Tim Hortons, je remarque que les prix canadiens me sont vraiment étrangers, non seulement ils sont sans taxes, sans les Tips quand il faut les donner. Mais en plus de ça, des fois c'est plus cher et des fois moins cher qu'annoncés.

Puis vient l'heure de l'embarquement, ce dernier trajet se passe sans soucis majeur ne serait-ce que quelques turbulences, dans un paysage blanc. Un petit passage par une zone entrecoupée de bleu et nous voici de nouveau la tête dans les nuages.
L'arrivée à Moncton se fait dans un paysage blanc entrecoupé de quelques traces noires, signe du passage de déneigeuse.
Débarquement puis accueil de mon patron et de mon colocataire, direction l'appartement. C'est bien plus grand que ce que j'ai quitté précedement et surtout plus propre.
Une petite bière pour fêter mon arrivée dans un bar local, puis resto. L'accueil est plus que royal et je suis bien content d'être avec des français, il va falloir franchir la barrière de la langue. Le chiac/acadien et l'anglais vont certainement me poser quelques difficultés ces prochaines semaines.

vendredi 28 mars 2014

Premier jour sur le sol Canadien

La nuit a été reposante, l'ouverture des rideaux laisse dévoiler une blancheur partielle, les routes ont été dégagés depuis la dernière neige.
Le petit déjeuner est plus que royal, buffet à volonté, oeufs brouillés, pommes de terre, saucisses, lard, fruits au sirop, viennoiseries en tout genre, café, jus d'orange. Bref de quoi commencer formidablement la journée.

Ayant la journée devant moi, je décide de commencer les démarches canadiennes, en allant au Service Canada faire une demande de NAS (c'est un numéro unique qui permet de travailler au Canada).
Je cherche un arrêt de bus proche de l'hôtel. Montréal a beau être une grande ville, les transports en commun se font rare quand on sort du centre ville.
Un bus arrive. Je monte et demande comment rejoindre le centre ville, je suis accueilli plutôt froidement par le chauffard. Je lui demande également comment on paye ici pour le bus. Tu mets trois dollars dans la machine. Manque de chance pour moi, je n'ai que des billets.
Il me dit de réguler le trajet à la station de métro. La gentillesse des québecois est quelque peu légendaire, surtout qu'il me niaisait avec une autre passagère. L'accueil de l'étranger semble peu hospitalier et mon impression que les Français sont mal vus à Montréal se confirme.
Quand au bus, il est très sale, d'ailleurs ce n'est pas que le sien, trouver un bus propre ici semble un pari dur à relever. Le métro est tout de même bien plus propre.

Me voilà arrivé à la station de métro, honnête j'explique ma situation à une hôtesse du métro, qui me dit, t'en fais pas, prends un pass à la journée. Pour 10 dollars, je peux profiter du système bus/métro pour la journée.
Premier choc en arrivant dans Montréal, c'est la signalétique. Il n'y en a pas, les boulevards sont immenses et trouver le bon bâtiment me prend 30 minutes. Il va falloir se faire à cette démesure américaine.
Reste à trouver le bon bureau, là c'est plus simple, un panneau l'indique, heureusement car l'immeuble est immense.

Il ne reste plus qu'à attendre mon tour. La salle d'attente est bondée. On m'avait prévenu que les canadiens étaient relax au travail, il va donc falloir prendre son mal en patience.
1h30 d'attente plus tard et quelques renseignements demandés, j'ai enfin mon NAS. Je vais pouvoir travailler légalement au Canada.

Rue atypique de Montréal - Copyright Mathieu P
Je décide de faire un rapide tour de la ville, c'est très sale, la fonte des neiges y est pour beaucoup. Il y a aussi beaucoup d'itinérants et mon "No hablàs francès" que j'utilisais déjà en France me sort de ces rencontres.
La ville ne me plaît pas, il y a certes quelques endroits sympathiques mais globalement j'ai beaucoup de mal à y trouver du charme. Mais ce n'est qu'une étape, je décide de profiter et de faire un peu de tourisme.
Je me dirige vers Mont-royal, quartier prisé par nombre de Français, là aussi c'est sympa mais sans plus.
Tire d'érable - Copyright Mathieu P
Une cabane situé à la sortie du métro fera tout de même ma joie de la journée.
J'y fais ma première tire d'érable. Une personne fait couler du sirop sur de la glace, tu prends un bâton tu le roules sur lui-même, tu l'aplatis sur la glace, et tu peux déguster. C'est vraiment délicieux, semblable à une sucette de caramel mou mais avec le goût de sirop d'érable.
Pour 2 pièces, ça aurait été dommage de rater ça. Je remonte l'avenue Mont-royal, quelques rues typiques mais là aussi c'est très sale dans l'ensemble.

Un petit tour sur le parc du Mont-Royal, merci le bus, ça m'évite de grimper, d'autant que les premiers flocons tombent. Le panorama est gâché, par les nuages qui s'épaississent au-dessus de Montréal. Tant pis pour la photo.
Retour au métro, et à l'hôtel, les flocons tombent toujours. Paraît que c'est les derniers de l'année.

A bientôt.


jeudi 27 mars 2014

Baptême de l'air

Voilà le jour J est enfin arrivé, celui de mon premier baptême de l'air mais celui aussi du départ pour le Canada. Première étape Nantes-Amsterdam, sur la compagnie Hop d'Air France, avion étriqué, peu de place pour les jambes et un retard de 20 minutes accusé à l'arrivée.
La sensation du décollage est impressionnante, on se retrouve scotché au fauteuil, les oreilles qui commencent à bourdonner.

C'est amusant de voir que l'avion prend sans cesse de la hauteur.
Et une fois les nuages traversés, c'est un spectacle magnifique qui s'offre à nos yeux.
Un champ de nuages, tels des collines enneigées d'une blancheur parfaite. .

Puis vient le moment de l'atterissage, moment de soulagement pour mes jambes.

Débarquement à Amsterdam, 7 heures d'attente avant de traverser l'Atlantique. Heureusement un compagnon de voyage au départ de Nantes m'accompagne une grande partie de cette attente. Le temps de visiter une grande partie des nombreuses boutiques Duty Free et d'aller manger (et aussi il faut bien l'avouer de s'ennuyer), le temps d'embarquer arrive, cette fois dans un gros porteur. Plus de 7h de vol, l'avantage c'est que le vol se fait sur un KLM et chaque personne a son petit écran pour pouvoir y regarder des films.
Entre les nombreuses pause boisson/collation, le temps passe au final très rapidement et je commence à m'habituer à l'avion. Le vol se fait sans trop de problèmes mise à part une petite zone de turbulence et on arrive à Montréal à moitié enneigé.

C'est l'heure de passer à la douane puis de passer à l'immigration. Mon Permis de Travail est validé après une heure d'attente (je vais faire mon râleur de français, mais 15 personnes seulement devant moi, eux aussi en attente de visas, quand ils sont 6 douaniers à travailler, je trouve ce délai quelques peu abusé... On se plaint beaucoup de l'administration française, mais celle canadienne n'est pas mieux (j'y reviendrai dans un autre article)).

Je me rends donc vers un guichet afin de valider mon prochain vol et aperçois mon bagage qui devait aller dans l'avion suivant (tiens heureusement que j'y avais mis des autocollants, sinon je n'aurai pas tilter). Au guichet, j'apprends que le vol est annulé, une tempête sévit dans la région de l'aéroport. La compagnie qui s'occupe du trajet prend en charge l'hôtel et une partie des repas en attendant le prochain vol prévu 2 jours plus tard.
Première rencontre avec le froid en attendant la navette qui fait la liaison aéroport/hôtel.

Arrivé à l'hôtel, je suis bien content de pouvoir m'allonger dans un 4 étoiles. Un repas de deux heures me requinque... (Non je n'abuse pas, 1h30 entre le moment ou je suis entré dans la salle et le moment où j'ai eu mon assiette). Retour dans la chambre, ça fait 26 heures que je suis levé, le sommeil vient tout seul.

A bientôt